Dans la pénombre silencieuse d’une ruelle, deux femmes se donnent rendez-vous. Elles échangent une valise, lourde de mystères à peine effleurés par la lueur des réverbères. Dans cette rencontre furtive, les ombres se mêlent, les destins s’entrelacent, et la valise devient le témoin muet d’un pacte scellé dans l’obscurité.

« Nocturnes » est une course contre la montre dont le cœur de l’histoire est hors champ. La solution se cache dans ce qui n’est pas montré, dans les ellipses, les espaces inter-images. La photographie entretient le mystère et sème le doute. Chaque image est une énigme.

A chacun d’en explorer les méandres et de terminer le récit à partir de ses propres expériences et de ses fantasmes. Car après tout, la nuit, tout est permis.

«… rien n’est à cent pour cent réel ou fictif. Dans la vie, nous nous situons dans un espace vague et diffus entre réel et fiction, entre expérience et illusions.» Joan Fontcuberta