« Fenêtre sur cour » est un clin d’œil au film d’Alfred Hitchcock du même nom.

Mardi 17 novembre 2020, plein confinement.

En allant me coucher, j’ai assisté de ma fenêtre à une étrange scène dans le bar de l’autre coté de ma rue. Alcoolisé, un homme est entré et s’est écroulé. Soudainement, les lumières du bar se sont éteintes puis se sont rallumées. L’homme avait disparu…

Les murs séparant chaque fenêtre/vitrine du bar ne me permettant pas d’avoir une très bonne visibilité sur la scène, je ne pouvais qu’imaginer ce qui se déroulait dans le hors-champ.

Cette situation m’a tout de suite fait penser au photographe L.B Jefferies, bloqué chez lui à cause d’un accident.

Armée de mon appareil photo numérique, j’ai donc décidé de créer en ce 2ème confinement, mon propre « Fenêtre sur cour » à l’aide de la façade de l’immeuble se trouvant en face de chez moi.

Mon but n’est pas de montrer des images parfaitement bien réalisées mais de mettre en scène le long d’une journée, une histoire différente en fonction des fenêtres dans laquelle le hors-champ aurait tout aussi bien son importance.

A l’instar de L.B Jefferies, posté devant sa fenêtre, vous êtes témoins de plusieurs scènes de vies.

Ces scènes fictives mettent en lumière certaines réalités que vivent de nombreuses personnes au quotidien. A travers elles, je laisse planer le doute et j’entretiens le mystère. La réalité se cache dans ce qui n’est pas montré, la fenêtre n’étant qu’une partie visible de chaque intrigue : à chacun de terminer le récit qu’il a en face de lui, à partir de ses propres expériences.

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